Les raisons consistant à se mettre au tricot peuvent être diverses et nombreuses. L’une des principales réside dans le fait de savoir quoi faire des pelotes de laine achetées dans un magasin, parfois sur un coup de tête.
Alors, on commence à tricoter un petit pull, juste pour le plaisir, lentement mais sûrement. Puis, on finit par offrir l’une de ses créations à son entourage. D’où cela procure une certaine fierté personnelle.
Le tricot fait travailler les mains et les bras tout en libérant l’esprit, tout en gardant un important objectif précis en tête : l’élaboration d’un article bien conçu dans son ensemble. En effet, la satisfaction du travail bien fait est ici primordiale, sinon, il faudrait tout recommencer ou, du moins, améliorer son chef d’œuvre.
Il est donc bien entendu nécessaire de posséder l’ensemble des techniques du tricot : respect du numéro d’aiguilles selon l’épaisseur de la laine, montage des mailles sur aiguille et enfin, maîtrise des différents points utilisés (le point mousse, les côtes anglaises, le jersey et le point de riz étant le point le plus couramment employé).
Inspirée par le mauvais temps et les intempéries, il peut aussi arriver de se mettre à tricoter par besoin ou nécessité : pour ne pas attraper froid, ne pas s’enrhumer ou tout simplement se sentir bien et à l’aise ; en effet, le tricot « fait main » se révèle être nettement plus chaud et plus dense qu’un banal article de prêt-à-porter.
Avoir chaud, faire plaisir aux autres – amis ou famille, ou bien redécouvrir un produit traditionnel (remontant à l’époque de nos grandes-mères) peuvent représenter autant de motifs pour se mettre au tricot. L’essentiel étant quand même de savourer l’instant présent, en se détendant et décontractant au passage : en effet, aucune contrainte n’est imposée en ce domaine. Rester zen, tel est le dernier défi à relever en la matière.